Author Archives: Dicoz

5 Juil. Vous arrive-t-il de « rire comme une baleine » ?

Le rire d’une baleine, à supposer que cela existe, couvrirait certainement tout un pays, n’eût été le bruit de l’océan ! Il faut que le rire d’un humain soit d’une certaine intensité pour être comparé à celui de ce mammifère marin.

Sens de l’expression

« Rire comme une baleine », c’est rire en ouvrant une large bouche, comme le fait l’animal en découvrant ses fanons. Autrement dit, c’est rire sans retenue, à gorge bien déployée.

Étymologie de l’expression « rire comme une baleine »

Il ne faut pas être expert en gros rire pour connaître les caractéristiques de celui de la baleine. C’est sûrement le plus bruyant du règne animal. Ni l’éléphant ni la vache ne peuvent lui disputer la première place, car la concurrence est inégale en raison de la taille des protagonistes. Avec une longueur de 30 m, l’immense baleine possède un rire à la mesure de ses proportions.

Ainsi, quand un humain en arrive à l’imiter, c’est à juste titre qu’on dit de cette personne qu’elle rit comme elle. À quel autre esclaffement peut-on comparer en effet un rire esquissé avec une large aperture de la bouche, un grand bruit, sans aucun égard au monde environnant ? Ce n’est qu’à celui d’une baleine. De là vient la locution verbale « rire comme une baleine » ou « se tordre comme une baleine ».

Un exemple

On se tourne ici vers Jacques Prévert pour illustrer cette expression sur le rire. Avouez que l’on ne peut pas mieux trouver. À la page 131 du recueil des Paroles, ces vers s’offrent à notre plaisir lexical :

« Et le veilleur de nuit s’esclaffe
Il s’esclaffe comme une girafe
Il se tord comme une baleine »

On retient avec Rabelais que le rire est le propre de l’homme, mais gardons-nous de le faire comme une baleine !

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3 Juil. D’où vient la locution « ne pas pouvoir être au four et au moulin » ?

Ce vieux proverbe devenu aujourd’hui une simple expression possède une origine bien singulière. Découvrez-la dans ce billet.

Sens de l’expression

On utilise cette locution pour dire qu’on ne peut pas être partout à la fois. Elle signifie également qu’on ne peut pas mener deux ou plusieurs activités à la fois.

Origine de l’expression « ne pas pouvoir être au four et au moulin »

La locution est attestée dès 1611. Elle rend compte d’un état de choses propre à la féodalité. En effet, les vassaux étaient tenus d’utiliser le four et le moulin de leur suzerain moyennant une redevance.

Or le four et le moulin représentaient deux éléments importants de la vie sociale à ces époques éloignées de nous. Le second servait à moudre le blé alors que le premier assurait la cuisson du pain. Toute la vie sociale s’organisait autour de ces deux centres névralgiques de la seigneurie.

Pratiquement lorsqu’on était présent au moulin, il était impossible de se servir en même temps du four, situé à bonne distance de la meunerie. On ne pouvait qu’entreprendre les deux actions que successivement. D’où la naissance du proverbe « ne pas pouvoir être au four et au moulin ».

Un exemple

Ouvrons à la page 13 l’ouvrage de Paul Edmond intitulé La Danse du fumiste. On peut y lire ces lignes : « Chacun dans la vie pousse sa monture de son côté, pas moyen d’être en même temps au four et au moulin dit le proverbe et c’est vrai qu’il vaut mieux compter sur soi que sur ses parents ». On comprend bien qu’un cavalier ne puisse suivre qu’un seul trajet à la fois.

Comme le suggère le proverbe, on n’a abordé qu’une seule expression dans cette présentation. Passons maintenant à la suivante.

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2 Juil. D’où vient l’expression « ne pas être sorti de l’auberge » ?

Prise au premier degré, cette locution signifierait que l’on continue de profiter des plaisirs offerts par une auberge. Mais elle renvoie à des réalités moins plaisantes. Comment et pourquoi ? Explications.

Signification de l’expression

Quand on avance qu’on n’est pas sorti de l’auberge, c’est pour dire qu’on n’a pas fini avec les ennuis. L’expression signifie qu’on traverse des difficultés et que l’on n’est pas près d’en venir à bout. Elle s’utilise pour désigner un état bien opposé à celui que laissent percevoir les mots à une première lecture.

Étymologie argotique de l’expression « ne pas être sorti de l’auberge »

Si le dicton recouvre ce sens particulier, il ne faut pas en rechercher la cause dans une quelconque mauvaise auberge. Pour comprendre la raison de cet étrange destin sémantique, considérez le terme « auberge » dans le sens que lui donne le langage argotique.

En effet, le mot désigne en argot « une prison » et signifie qu’un délinquant trouve en ce lieu, comme dans une vraie auberge, un coin où dormir et de quoi subsister. Mais nous sommes bien loin des bons repas ou des heures délicieuses dont on pourrait profiter dans une auberge.

L’étymologie éclaire ainsi le sens de cette expression apparue au XIXe siècle et qui figure au meilleur rang des expressions préférées des Français.

Un exemple est toujours efficace

Dans le roman intitulé Le Caïd de Loup Durand, on peut lire ce passage : « Trente tonnes de fromage à débarquer en hypocrite, on n’est pas sortis de l’auberge remarqua Lydro. On y sera encore à Noël. » Vous comprenez bien la crainte de cet ouvrier qui redoute le fait de travailler à Noël au lieu d’être avec sa famille.

Eh bien, quant à nous, on est vraiment sortis de l’auberge avec l’origine et le sens de cette expression, non ?

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30 Juin. Que signifie « mettre du beurre dans les épinards » ?

Cette locution verbale est particulièrement appréciée des Français. Voici son explication et son étymologie.

Sens de l’expression

« Mettre du beurre dans les épinards » signifie améliorer sa vie en gagnant beaucoup plus d’argent. Cette expression se dit d’une personne quand elle trouve le moyen d’accroître ses revenus, d’améliorer ses conditions financières.

Origine de l’expression « mettre du beurre dans les épinards »

Autrefois, le beurre symbolisait la richesse, l’aisance financière. Rappelez-vous la locution verbale « faire du beurre ». L’une des raisons de cette distinction, c’est la masse calorique et lipidique importante de ce mets délicat. Mais il y a aussi qu’à certaines périodes de vache maigre, seules les personnes possédant une surface financière importante pouvaient s’offrir cet aliment. Pour le commun des gens, il devenait superflu.

Quand on n’a même pas le minimum pour s’acheter des épinards, on ne peut pas rêver d’obtenir du beurre pour accompagner le légume. Mais les riches, quant à eux, peuvent bien tremper leurs épinards dans du beurre et profiter de tous les plaisirs associés à ce repas de privilégiés. Ainsi, « mettre du beurre dans les épinards », c’est trouver le moyen de relever ses capacités financières et de vivre plus confortablement.

Un exemple

Le patron du naturalisme nous donne dans l’un de ces chefs-d’œuvre une frappante illustration de l’expression. Savourez donc ce passage de L’Assommoir d’Émile Zola : « Dis donc, ma biche, je ne te retiens pas. T’es pas encore trop mal, quand tu te débarbouilles. Tu sais, comme on dit, il n’y a pas si vieille marmite qui ne trouve son couvercle… Dame ! si ça devait mettre du beurre dans les épinards ! »

Voilà une proposition à tout le moins indécente. N’est-ce pas ?

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