Quel est ce cheval que l’on retrouve, surtout à présent, dans la sphère de l’informatique ? L’expression a une origine bien singulière. Homère vous la raconte.
D’abord sa signification
« Un cheval de Troie » est un piège, un stratagème que l’on utilise pour s’introduire chez quelqu’un à son insu. L’expression désigne également dans le lexique de l’informatique un programme espion, greffé à un autre et destiné à faciliter une prise de contrôle malveillante d’un ordinateur.
Une expression proprement mythologique
À en croire Homère dans son Odyssée, le siège de Troie a duré de longues années sans que les Grecs ne parviennent à s’emparer de la ville bien fortifiée. Pour s’y introduire finalement, ceux-ci construisent un cheval géant, assez à grand pour loger en ses flancs les guerriers qui devraient affaiblir la ville de son intérieur. Les Grecs font alors semblant d’abandonner le cheval de Troie à l’entrée de la cité.
Les Troyens s’en emparent comme on le ferait d’un trophée de guerre. Et sans le savoir, ils conduisent leurs ennemis dans leur propre demeure. Ainsi, les Grecs parviennent à remporter la victoire sur Troie. C’est de cette stratégie ayant facilité l’intrusion des Grecs chez leurs antagonistes que provient la locution.
Un exemple d’emploi de l’expression
Le journal Le Monde faisait un constat sur les services gratuits en ligne dans un numéro de 1999. À travers cette observation, on retiendra qu’il faut se méfier des offres gratuites sur Internet, car ce sont de potentiels chevaux de Troie. En effet, ce constat effectué il y a plus de 15 ans demeure malheureusement actuel : « 90 % des chevaux de Troie circulent sur des services en ligne ».
J’espère que vous prenez des précautions pour empêcher tout cheval de Troie d’entrer dans votre espace informatique. Sinon, faites-le désormais ; votre sécurité numérique en dépend.
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Avec cette expression, on traite des évidences. Il est vrai que le mensonge est un vilain défaut, mais que gagne-t-on à dire ou à répéter les vérités connues de tout le monde. Peut-être pour continuer de perpétuer la mémoire de M. de La Palice.
Signification de l’expression
« Une vérité de La Palice » désigne un truisme, une vérité dont l’évidence interdit de l’exprimer, au risque de paraître ridicule. Mais qui fut La Palice et comment son nom entra-t-il dans l’histoire si lexicalement ?
Origine de l’expression « une vérité de La Palice »
Il était une fois Jacques de Chabanne, marquis de La Palice. Maréchal sous François 1er, il faisait partie du régiment affecté à la défense de la nation lors du siège de Pavie. Il y fut tué malheureusement en cette année 1525. La légende rapporte alors que ses compagnons d’armes dirent de lui qu’« un quart d’heure avant sa mort, il faisait encore envie ». On comprend parfaitement que le personnage était un soldat qui inspirait l’admiration de ses frères d’armes.
Mais très vite, suite à une écoute distraite, ce morceau de phrase subit une édulcoration et devint « un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie ». C’était la première vérité de La Palice. Une autre explication de l’origine de l’expression la situe au XVIIIe siècle, dans une chanson de La Monnoye en l’honneur du marquis. En voici un extrait : « Il mourut le vendredi, le dernier jour de son âge ». Dans tous les cas, M. de La Palice ne s’oubliera jamais à cause de cette expression bien vivante.
Une autre vérité de La Palice ? Pourquoi pas
Voici une illustration de l’expression dans l’Introduction aux études historiques de Charles-Victor Langlois et Charles Seignobos : « Il est évident que pour s’occuper d’histoire grecque, il faut consulter des documents rédigés en langue grecque, et, par conséquent, savoir le grec. Vérité de La Palice, dira-t-on. Observez cependant que l’on agit très souvent comme si l’on n’en avait pas conscience. »
Cet article s’achève à sa fin. Encore une vérité de La Palice, n’est-ce pas ?
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Ne vous sentez surtout pas directement concerné par cette interrogation impertinente. Personne ne met en doute votre capacité à honorer vos engagements. Vous l’aurez compris : cette mise au point nous plonge au cœur de l’expression « remettre aux calendes grecques ». Son explication le montre assez clairement.
Signification de la locution verbale
On dit qu’on remet la tenue d’un événement aux calendes grecques, lorsqu’on sait qu’il n’aura jamais lieu. Pour la simple raison qu’une telle date n’existe pas, ce qu’on veut faire ce jour-là ne se tiendra jamais. On peut maintenant s’interroger sur l’étymologie de l’expression.
L’origine savante de l’expression « remettre aux calendes grecques »
L’expression a été utilisée pour la première fois par l’empereur romain Auguste au premier siècle après J.-C. Elle avait alors déjà le sens qu’on lui connaît aujourd’hui. Mais c’est la faille exploitée par le souverain pour forger la locution qui est digne d’intérêt. En l’an 45 avant l’ère chrétienne, Jules César procède à une nouvelle organisation du calendrier. On institue une redistribution des mois selon le mouvement des astres. C’est à cette époque que le nombre de jours qui forment une année est arrêté.
Cependant, les Grecs ne suivirent pas cette réforme. Leur méthode de comptage des mois ne comporte donc pas de calendes, le premier jour du nouveau mois romain où l’on est censé s’acquitter de ses dettes. « Remettre aux calendes grecques » un événement revient à dire que celui-ci n’arrivera jamais.
Une utilisation concrète de l’expression
Voici une parfaite illustration de l’expression sous la plume de Jules Romains. L’auteur de Knock se sert de la version « payer aux calendes grecques » :
« -Mme Parpalaid : Ici, les clients vous payent à la Saint-Michel.
-Knock : Mais… quel est le sens de cette expression ? Est-ce un équivalent des calendes grecques, ou de la Saint-Glinglin ? »
Ce dialogue ne peut pas mieux illustrer la locution « remettre aux calendes grecques ». Vous ne trouvez pas ?
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Bien malin serait celui qui tenterait de décrire ce que c’est qu’« un fil d’Ariane ». Mais on peut en revanche connaître ce que cette expression signifie aujourd’hui et comment elle est née. C’est l’objectif que vise cette petite présentation.
Le sémantisme de l’expression « fil d’Ariane »
« Un fil d’Ariane » est un moyen dont on se sert pour s’orienter à travers moult difficultés et parvenir à atteindre ses résultats. La locution désigne aussi une personne qui en guide une autre ou une voie qui facilite la liaison entre deux points. Toutes ces assertions de rattachent l’expression « un fil d’Ariane » à son contexte étymologique.
L’origine mythologique de la locution « fil d’Ariane »
À en croire la mythologie grecque, le minotaure était un être étrange, mi-homme, mi-animal, qui faisait régner la terreur en Crète. Toutes les tentatives pour l’éliminer furent vaines, car le monstre se cache dans un labyrinthe inextricable quand il ne s’adonne pas à son activité meurtrière.
Le vaillant Thésée décide d’en finir avec cette terreur des Crétois. Mais à son arrivée dans la ville, une fille du roi, Ariane, s’éprend de lui. Une chose était de tuer le minotaure, mais une autre était de pouvoir ressortir après l’avoir mis à mort. Comme ce que femme veut, Dieu le veut, l’amoureuse aidée par l’architecte du labyrinthe enroule un fil dont un bout est attaché à un pieu à l’entrée du couloir enchevêtré.
En évoluant dans le labyrinthe, Thésée déroulait derrière le fil qu’Ariane lui a remis, ce qui lui permit de retrouver le chemin pour revenir sur ses pas. C’est de cette histoire que provient l’expression « un fil d’Ariane ».
Un exemple d’emploi de cette expression d’usage répandu
François-René de Chateaubriand donne une bonne illustration de cette expression à travers cette phrase : « Par cette légère esquisse, j’ai essayé de donner un fil [d’Ariane] aux écrivains qui viendront après moi. »
Belle leçon d’altruisme de la part de l’auteur des Mémoires d’outre-tombe, n’est-ce pas ?
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