Author Archives: Dicoz

13 Fév. À quoi ressemble « un fil d’Ariane » ?

Bien malin serait celui qui tenterait de décrire ce que c’est qu’« un fil d’Ariane ». Mais on peut en revanche connaître ce que cette expression signifie aujourd’hui et comment elle est née. C’est l’objectif que vise cette petite présentation.

Le sémantisme de l’expression « fil d’Ariane »

« Un fil d’Ariane » est un moyen dont on se sert pour s’orienter à travers moult difficultés et parvenir à atteindre ses résultats. La locution désigne aussi une personne qui en guide une autre ou une voie qui facilite la liaison entre deux points. Toutes ces assertions de rattachent l’expression « un fil d’Ariane » à son contexte étymologique.

L’origine mythologique de la locution « fil d’Ariane »

À en croire la mythologie grecque, le minotaure était un être étrange, mi-homme, mi-animal, qui faisait régner la terreur en Crète. Toutes les tentatives pour l’éliminer furent vaines, car le monstre se cache dans un labyrinthe inextricable quand il ne s’adonne pas à son activité meurtrière.

Le vaillant Thésée décide d’en finir avec cette terreur des Crétois. Mais à son arrivée dans la ville, une fille du roi, Ariane, s’éprend de lui. Une chose était de tuer le minotaure, mais une autre était de pouvoir ressortir après l’avoir mis à mort. Comme ce que femme veut, Dieu le veut, l’amoureuse aidée par l’architecte du labyrinthe enroule un fil dont un bout est attaché à un pieu à l’entrée du couloir enchevêtré.

En évoluant dans le labyrinthe, Thésée déroulait derrière le fil qu’Ariane lui a remis, ce qui lui permit de retrouver le chemin pour revenir sur ses pas. C’est de cette histoire que provient l’expression « un fil d’Ariane ».

Un exemple d’emploi de cette expression d’usage répandu

François-René de Chateaubriand donne une bonne illustration de cette expression à travers cette phrase : « Par cette légère esquisse, j’ai essayé de donner un fil [d’Ariane] aux écrivains qui viendront après moi. »

Belle leçon d’altruisme de la part de l’auteur des Mémoires d’outre-tombe, n’est-ce pas ?

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6 Fév. Connaissez-vous votre talon d’Achille

Même si vous avez une parfaite connaissance de votre talon d’Achille, le crieriez-vous sur tous les toits ? Il faut croire que non, vu le sens et l’étymologie de cette expression. Explications.

On doit se garder de faire voir un talon d’Achille

Un « talon d’Achille » est tout simplement le point faible d’une personne. C’est la partie du corps ou le sentiment par lesquels on peut atteindre quelqu’un facilement. Comme on le voit, vous n’avez pas intérêt à faire savoir par tout le monde ce point faible, surtout par ceux qui ne vous aiment pas.

L’origine mythologique de l’expression

C’est de la narration faite par Homère des exploits d’Achille que d’Alembert utilise pour la première fois au siècle des lumières. Ce personnage était réputé pour être invulnérable. Il sortait toujours vainqueur de toutes les attaques dirigées contre lui au cours de la guerre de Troie. Enfant en effet, Achille était plongé par sa mère dans le fleuve Styx qui avait le pouvoir de rendre invulnérable toute personne qui s’y baignait.

Mais comme la mère ayant tenu le fils par le talon pour effectuer l’immersion, cette partie du corps du bébé n’avait pas eu de contact avec l’eau miraculeuse. C’est ce qu’Apollon révéla à Pâris qui visa Achille en cet endroit précis. Le héros n’a pu être tué qu’à la découverte de ce secret. On voit combien il peut être dangereux de laisser percevoir son « talon d’Achille ».

Une illustration littéraire de la locution

Voici un conseil de Guy de Maupassant sur la maîtrise des sens en des moments donnés. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le plus grand nouvelliste de la littérature française s’y connaissait bien : « Aux heures d’étreinte nous perdons le sentiment des finesses, tandis que l’homme que nous dominons reste maître de lui (…). Prends bien garde à cela, ma mignonne : c’est le défaut de notre cuirasse, c’est notre talon d’Achille ».

Cet exemple a l’avantage d’être clair, non ?

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30 Jan. Comment faites-vous pour prendre le taureau par les cornes ?

Quand survient une grande difficulté, chacun développe une stratégie pour y faire face. C’est bien le contexte dans lequel on utilise cette expression. Mais d’où vient-elle ?

Courage et détermination

« Prendre le taureau par les cornes » signifie qu’on décide d’affronter une difficulté avec courage et détermination. À priori, le problème peut être vu comme une épreuve qui dépasse vos capacités, mais une fois vous vous résolvez à l’attaquer de front, on dit que « vous prenez le taureau par les cornes. Mais pourquoi cette expression fait-elle référence à cet animal et à ses cornes ?

Origine de la locution verbale « prendre le taureau par les cornes »

Chronologiquement, c’est dans les années 1850 que les linguistes signalent les premiers emplois de l’expression. Cependant, la variante « attaquer le taureau par les cornes était bien en usage avant cette époque. La signification est restée la même de l’origine à nos jours. Il en est ainsi de son sens au premier degré.

Chacun sait la force et la masse qui peuvent être celles d’un taureau. Si malgré cela, on se hasarde à affronter cet animal, ce sera pour deux raisons. Soit on est fou et on court à une fin funeste, soit on dispose d’une technique pour terrasser l’animal fougueux.

Certains y arrivent justement grâce à un entraînement à une approche du taureau, non pas en face, mais de biais, en saisissant les deux cornes pour mettre l’animal à terre avec une technique bien particulière. Mais je dois vous l’avouer : c’est plus facile à écrire qu’à faire. D’où l’expression prendre le taureau par les cornes : ce qui ne peut ne se faire qu’avec une grande détermination.

Illustration de l’expression

Cet extrait du roman Travelingue de Marcel Aymé colle bien à l’étymologie de l’expression, constatez-le vous-même : « Ma thèse directrice, c’est que quand il arrive une catastrophe, le meilleur est encore de s’en arranger. Vous saisissez ma pensée ? Je prends le taureau par les cornes et au lieu de lutter contre le chômage, je l’organise. »

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28 Jan. D’où vient l’expression « Passer du coq à l’âne » ?

À priori, la signification de cette expression se devine aisément lorsqu’elle est employée bien à propos. À part le fait d’appartenir au même règne animal, le coq et l’âne ont très peu de chose en commun. Ce constat est essentiel dans la compréhension de cette locution verbale que je vous invite à mieux découvrir.

Sens de l’expression « passer du coq à l’âne »

Même si cette expression idiomatique portait une autre acception par le passé, elle a un sens bien stable aujourd’hui. « Passer du coq à l’âne », c’est tenir des propos décousus, un discours qui vole d’un sujet à un autre, sans aucun ménagement, sans aucune transition. Ce qui perturbe la bonne intelligence du discours dans son ensemble. Cette explication est la seule qui vaille de nos jours pour cette locution, mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Naissance et évolution de la locution

La première utilisation de l’expression remonte à la fin du Moyen-Âge, notamment au XIVe siècle. À cette époque, elle s’utilisait sous sa version tombée en désuétude depuis : « saillir du coq à l’âne ». En outre, elle avait un tout autre sens : aller à l’hors-sujet, en introduisant un autre sujet dans un dialogue pour éviter celui en débat. On employait l’expression « passer du coq à l’âne » singulièrement pour les enfants qui tentent de fuir la discussion sur leur mauvais comportement.

Le fait que ce soit les termes « coq » et « âne » qu’on retrouve dans l’expression s’explique par une confusion entre la forme de ces mots dans l’ancien français. C’est seulement au début du XIVe siècle que le mot « âne » a cessé d’être utilisé à la fois pour désigner la « cane », la femelle du canard, et l’âne. Mais cette explication de Claude Duneton dans La Puce à l’oreille n’est pas approuvée par tous les linguistes. Certains d’entre eux attribuent, à la suite de Ménage, l’invention de la locution à Clément Marot. Dans tous les cas, on dit indifféremment « passer du coq à l’âne » ou « sauter du coq à l’âne ».

Pour ce qui vous concerne, cela ne doit pas vous plaire d’entendre des propos où l’on passe du coq à l’âne, n’est-ce pas ?

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